lundi 22 mars 2010

Plein emploi : Un constat

1 - Offre actuelle d’emplois.

L’activité économique - comprise comme celle qui fournit un revenu de dignité à chaque citoyen et contribue au bien public - est répartie aujourd’hui en trois secteurs d’activités qui laissent, sur le bas côté, 4 millions de demandeurs d’emploi. :

- Le secteur des services publics, subventionné à 100 %.
- Le secteur des entreprises nationalisées, subventionnées entre 10 et 30 %.
- Le secteur des initiatives privées, qui en principe se développent grâce à leurs seuls bénéfices. On notera toutefois que depuis plus de trente ans, de nombreuses mesures “ pour l’emploi ”, attribuées par les pouvoirs publics, ont écorné ce principe de jalouse indépendance par rapport à l’Etat.

En chiffres pour 30 millions d’employés :

- services publics : 5 millions - entreprises publiques : 2 millions - entreprises privées 19 millions

sous total 26 millions - demandeurs d’emploi 4 millions.

2 - Quelle croissance, pour qui ?

S’il est clair que les 7 millions d’emplois d’agents publics ne peuvent être que des contratsà durée indéterminée sur au moins 9 voir 18 ans,
le secteur privé n’assure dans les temps qui courent, des contrats de longue durée au plus grand nombre qu’en fonction d’un volume élevé de ses carnets de commande rentables.

Les baisses de conjoncture conduisent mathématiquement à des adaptations de la masse salariale douloureuse. Nous avons vu des secteurs entiers tenter de survivre en se délocalisant, d’autres disparaître ( chaussures, textiles, machines outils…).

Le plein emploi n’est pas un objectif du secteur privé, mais une situation occasionnelle due à une activité favorable.… Plus de commandes, plus d’embauches. … Moins d’activités, diminution de la masse salariale et des approvisionnements auprès des fournisseurs. La croissance est une résultante aléatoire. Elle survient par beau temps économique.

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